Les entreprises naviguent dans un univers de plus en plus imprévisible. Dans cette incertitude, la nécessité d’une « transition écologique » constitue néanmoins un repère majeur. Que l’on parle d’une économie décarbonée, circulaire, sobre ou inclusive, c’est finalement le modèle de la société de consommation développée depuis les années 1950 qui est aujourd’hui remis en cause.
Comment garantir un « plancher social[1] » au plus grand nombre, sans excéder les limites planétaires ?
C’est l’équation que nous devons résoudre en tant que société.
[1] Kate Raworth, Théorie du donut
Les entreprises ont bien évidemment un rôle à jouer dans cette évolution, elles sont appelées dès aujourd’hui à des changements stratégiques majeurs :
-
En posant de nouvelles orientations, de nouvelles offres, de nouveaux modèles économiques, des entreprises pionnières contribuent à la transformation sociétale.
-
En intégrant ces nouvelles façons de penser et d’agir, les autres entreprises se donnent les moyens d’accompagner les transformations en cours.
-
Celles qui regardent passer cette transition sans s’y impliquer risquent de ne pas y survivre.
C’est une transformation profonde. Elle suppose en particulier de questionner un certain nombre de réflexes et conditionnements, aussi bien chez les consommateurs que chez les décideurs en entreprise et dans leur éco-système. Une question essentielle est de savoir à partir de quand amorcer ce virage, et avec quelle ambition. La réponse dépend du contexte particulier de chaque entreprise.
Le parti pris de ces ateliers est de proposer aux cadres et dirigeants en entreprises un pas de côté pour tenter d’imaginer des trajectoires mieux alignées avec « la nature » ou « le vivant ». L’observation de la nature nous indique en effet que dans une telle situation d’incertitude, il est essentiel de renforcer sa robustesse plutôt que d’optimiser sa performance[2].
Dans le contexte de l’entreprise, ce changement de regard fait émerger de nouvelles pistes d’action et de coopération, de nouveaux modes d’interaction, précieux pour soutenir la résilience de l’entreprise, dans une perspective stratégique cohérente avec les grandes évolutions sociétales en cours.
Chaque atelier est préparé en amont avec le commanditaire, qui pose une intention : clarification de la vision, appropriation d’une nouvelle stratégie, déploiement/levée de freins/activation de leviers… Les ateliers s’appuient en particulier sur le processus WTR développé depuis près de 50 ans par Joanna Macy[3] et ses équipes, mais également sur la Théorie U[4], et sur les différentes théories de l’accompagnement du changement. Différentes pratiques en pleine nature permettent de cultiver la connexion à soi, aux autres et à la Nature/au Vivant, elles offrent un formidable outil d’accompagnement du changement.
[2] Olivier Hamant, L’entreprise robuste, 2025.
[3] Professeure d’université américaine en théorie des systèmes, et également militante écologiste, Joanna Macy a développé un vaste réseau mondial autour de ses outils Work That Reconnects.
[4] Théorie du U, Claus Otto Scharmer
Quels bénéfices pour les collaborateurs ?
-
un gain de bien-être renouvelé par la connexion à soi, aux autres et à la Nature
-
une énergie disponible pour s'investir dans les projets de Transition écologique de l'entreprise
-
une créativité décuplée pour ouvrir à de nouvelles activités, de nouvelles façons de travailler et inventer ensemble l'économie de demain
Quels bénéfices pour l'entreprise ?
-
un alignement de la stratégie avec les tendances lourdes de l’économie et la société
-
un vivier de collaborateurs impliqués et créatifs pour imaginer le futur de l'entreprise et soutenir les projets qui en découlent
-
des liens puissants entre les collaborateurs : un "team building" qui s'inscrit dans la durée car il a un sens profond
Chez Gingko 21, nous sommes tous formés à l'écologie profonde et au Travail Qui Relie (TQR), et cultivons ensemble ces ateliers chaque trimestre.
